Marques et pays

Les incendies de façade dans les immeubles de grande taille attirent l’attention des médias du monde entier depuis des années. Mais quatre ans après le brasier de la tour Grenfell (Londres 2017), il n’existe toujours pas de données précises sur les incendies dus aux structures de façade sujettes à l’embrasement. Selon une étude britannique, la fréquence des incendies de façade dans les grands immeubles a été multipliée par sept au cours des trois dernières décennies. Pas moins de 36 d’entre eux ont eu lieu depuis 2010. Mais ces données n’ont pu être collectées qu’à travers les publications des médias ! Même après un événement tel que celui de Grenfell, il n’y a toujours pas d’effort coordonné au niveau mondial pour collecter des données sur ces incendies ou d’autres incidents notables.

En 2014, la NFPA a publié un rapport comprenant des indications importantes sur les risques d’incendie des structures de façade combustibles. Mais cela n’a pas suffisamment incité les responsables politiques à agir.

Il n’y a aucune information détaillée lorsque les choses tournent mal avec les façades sujettes à l’embrasement

L’une des conséquences de cette situation est que nous ne disposons pas de données détaillées lorsque les choses tournent mal. Or ces détails sont nécessaires pour introduire de nouvelles méthodes de test ou des méthodes plus strictes. Ils pourraient également contribuer à créer des réglementations éliminant les produits dangereux. Mais les informations que nous recevons sont édulcorées, car seuls les cas où les choses ont dégénéré nous parviennent. De ce fait, l’information ne permet guère de tirer des enseignements sur les moyens préventifs qui fonctionnent et ceux qui ne fonctionnent pas.

Mme Messerschmidt estime que cela doit changer. Et vite. Selon le Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH) des États-Unis, 719 bâtiments de plus de 150 mètres de haut sont actuellement en construction dans le monde, dont certains auront très probablement des façades extérieures combustibles. Ce nombre va augmenter car, selon la Banque mondiale, sept personnes sur dix dans le monde vivront dans des villes d’ici à 2050 en raison de la rapidité de l’urbanisation.

Dans cet article particulièrement intéressant, elle décrit en outre l’émergence et l’application des systèmes de façade ainsi que les réglementations en matière de construction et les méthodes d’essai. Et conclut que des données précises font défaut pour améliorer la sécurité de la façade extérieure.

Les systèmes néerlandais d’isolation des murs extérieurs répondent aux exigences

Il y a un point positif (néerlandais), ne provenant pas de son article, sur la recherche menée en 2021 sur la sécurité incendie des systèmes thermiques pour l’isolation des façades extérieures en EPS avec enduit. Les systèmes néerlandais d’isolation des murs extérieurs sont fondamentalement conformes aux exigences néerlandaises. Néanmoins, sur la base de l’étude intitulée « Fire-safe application of EPS-ETICS », l’association industrielle Bond voor Pleisterbouw voit des possibilités d’apporter des améliorations supplémentaires. Le rapport du bureau d’études DGMR montre que le risque qu’un incendie pénètre ou se propage à travers la façade devient encore plus faible grâce à l’ajout de bandes incombustibles d’isolation en laine de roche.

Testé et certifié par l’UE

La sécurité incendie consiste principalement en l’application correcte des produits ensemble et la manière dont ils fonctionnent en conjonction. Heureusement, chez Bostik, nous avons des produits testés et certifiés conformes aux normes européennes. Ceux qui travaillent avec nos produits peuvent facilement démontrer, au moyen de certificats et de rapports d’essai, que le compartiment qui a été scellé répond à toutes les exigences. C’est aussi une approche intelligente dans la perspective de la prochaine Wkb (la loi sur l'assurance qualité des bâtiments)! Tous ces rapports et certificats peuvent être trouvés sur notre site.

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